Au meeting de Unione Populare : en Italie aussi, avanti populo !
J'intervenais hier au meeting de l'Unione Populare à Milan en Italie. Emmené par Luigi De Magistris, ancien maire de Naples et figure italienne de la lutte contre la corruption, notre parti frère a à peine deux mois d'existence. J'avais déjà eu la chance de participer à leur meeting de création à Rome : depuis le calendrier s'est precipité avec des elections anticipées prévues le 25 septembre. Impossible donc de mener le long travail de terrain et programmatique qu'ils avaient envisagé sur le modèle de notre union populaire.
L'enjeu est pourtant majeur : l'extrême-droite est aux portes du pouvoir avec la néo-fasciste Giorgia Meloni, le Parti Démocrate se rapproche de plus en plus de Macron avec ses privatisations et baisses d'impôts aux plus riches et la gauche est en friche.
Difficile en 15 jours de campagne restants de réussir le grand soir. Mais comme dirait Gramsci au pessimisme de l'intelligence doit se joindre l'optimisme de la volonté. L'objectif est bien ici de semer les graines d'une gauche de rupture. Qui se bat pour un salaire minimum à 1600 euros. La retraite à 62 ans (elle est de... 67 ans en Italie, une belle reforme du parti Démocrate). Ou encore le retour des services publics.
Et à voir le beau rassemblement d'hier soir, ces graines pourraient germer dans les prochaines années. C'est aussi une immense fierté pour nous que notre union populaire inspire nos voisins. Voilà à quoi je m'attelerai dans les prochains mois : reconstruire en Europe cette gauche de rupture avec le cours libéral. Car la crise économique que nous vivons démontre que nous en avons plus que jamais besoin !
Avanti populo !